Appel à communications : 9e CONGRÈS MONDIAL DE LINGUISTIQUE FRANÇAISE (CMLF)

Appel à communications : 9e CONGRÈS MONDIAL DE LINGUISTIQUE FRANÇAISE (CMLF)

Les Universités de Bâle, Berne, Fribourg, Genève, Lausanne, Neuchâtel et Zurich accueilleront le 9e Congrès mondial de linguistique française, qui se tiendra du 1er au 5 juillet 2024 sur le campus de l’Université de Lausanne

Dates : 1er au 5 juillet 2024
Lieu : Université de Lausanne
Site web : cmlf2024.sciencesconf.org

Programme prévisionnel

Le Congrès est organisé sur la base d’un appel à communications. Les réponses à l’appel sont attendues jusqu’au 17 décembre 2023. Le nombre total de communications est estimé à 200 environ.

4 conférences plénières seront organisées.

Sascha Diwersy, Université Paul Valéry-Montpellier 3

Peter Lauwers, Université de Gand

Anne-Catherine Simon, Université Catholique de Louvain

Mireille Tremblay, Université de Montréal

Calendrier

  •  avril 2023, diffusion de l’appel
  • 4 septembre 2023, ouverture de la plateforme
  • 17 décembre 2023, date limite de réception des propositions de communication
  • 10 mars 2024, notification de l’acceptation ou du refus des propositions de communication, et directives pour la version définitive
  • 15 avril 2024, mise à disposition des textes pour l’éditeur
  • du lundi 1er juillet au vendredi 5 juillet 2024, congrès à Lausanne

Le CMLF est organisé en sessions thématiques qui permettent de couvrir la plus grande partie du champ scientifique

1 Discours, pragmatique et interaction
2 Francophonie
3 Histoire du français : perspectives diachronique et synchronique
4 Histoire, Épistémologie, Réflexivité
5 Lexique
6 Linguistique de l’écrit, linguistique du texte, sémiotique, stylistique
7 Linguistique et didactique (français langue première, français langue seconde) 8 Morphologie
9 Phonétique, phonologie et interfaces

10 Psycholinguistique et acquisition

11 Ressources et outils pour l’analyse linguistique
12 Sémantique
13 Sociolinguistique, dialectologie et écologie des langues 14 Syntaxe

Chaque thématique est pilotée par un Président ou une Présidente d’une université suisse et coordonnée par un Vice-président ou une Vice-Présidente d’une université ou d’un organisme de recherche français. Les comités scientifiques sont constitués par des spécialistes. Un soin particulier a été accordé à la sélection de ces comités afin de s’assurer qu’ils présenteront les plus grandes garanties scientifiques pour le succès du congrès. On trouve donc dans chaque comité des linguistes connu(e)s mondialement pour leur contribution au domaine. Le rôle de ces comités est de sélectionner les propositions de communications.

PRÉSENTATION DES SESSIONS THÉMATIQUES EN LIEN AVEC LA DIACHRONIE

POUR LES AUTRES SESSIONS, VOIR : https://carnetshtl.hypotheses.org/files/2023/04/Appel-a-communications-CMLF2024.pdf

3 – Histoire du français : perspectives diachronique et synchronique

Président : Martin Glessgen (Université de Zurich, Suisse, EPHE)
Vice-présidente : Sophie Prévost (Lattice, ENS-PSL, Université Paris Sorbonne Nouvelle)

Autres membres du comité: Anne Carlier (Sorbonne Université), Bernard Combettes (Université de Lorraine), Walter De Mulder (Université d’Anvers, Belgique), Klaus Grübl (Université de Leipzig, Allemagne), Céline Guillot (ENS Lyon), Caterina Menichetti (Université de Genève, Suisse), Ingrid Neumann-Holzschuh (Université de Ratisbonne, Allemagne), Lene Schøsler (Université de Copenhague, Danemark), Gilles Siouffi (Sorbonne Université), Esme Winter Froemel (Université de Wurtzbourg, Allemagne)

Présentation

Les études proprement diachroniques, portant sur l’évolution de phénomènes à travers les siècles ou sur des diachronies courtes (y compris de la langue des 20-21es siècles) sont encouragées, quel que soit le domaine dont elles relèvent (phonétique, morphologie, syntaxe, lexique, sémantique ou pragmatique), qu’il s’agisse d’écrit ou d’oral, et que les analyses soient descriptives ou plus spécifiquement théoriques.

Seront également accueillis des travaux visant à approfondir ou discuter des théories sur le changement.

Enfin, des études synchroniques consacrées à une période ancienne précise, antérieure au 20e siècle, trouveront également leur place dans cette session.

4 – Histoire, épistémologie, réflexivité

Présidente : Anne-Gaëlle Toutain (Université de Berne, Suisse) Vice-président/coordonnateur : Franck Neveu (Sorbonne Université)

Autres membres du comité : Antoine Gautier (Sorbonne Université), Sophie Piron (Université du Québec à Montréal – UQAM, Canada), Audrey Roig (Université Paris Cité), Estanislao Sofia (Instituto de Filología – Universidad de Buenos Aires, Argentine)

Présentation

Il est crucial, pour les linguistes, de s’interroger sur l’historicité de leur domaine d’études, ses frontières et ses objets, ainsi que sur les notions et métalangues exploitées par les différents courants de recherche. La session « Histoire, Épistémologie, Réflexivité » du Congrès a pour objectif d’établir un état des lieux de cet ensemble de problématiques. Elle souhaite susciter des propositions de communication autour des thèmes suivants :

– la grammatisation et l’histoire du français ;
– l’historicité de la linguistique française, entendue soit comme linguistique du français, soit comme théorisation des langues produite en France ; les fondements et les objectifs de l’historiographie en linguistique française ;
– les notions de « tradition grammaticale française », de « linguistique nationale», d’« école linguistique » ;
– la constitution et l’emploi des bases de données textuelles en histoire de la linguistique ; l’édition de textes grammaticaux anciens ; l’exploitation scientifique des premiers outils linguistiques français ;
– les questions de terminologie, de terminographie, d’histoire du métalangage en linguistique française ; l’exploitation des corpus en terminographie ;
– les paradigmes théoriques et méthodologiques, qu’ils soient nouveaux (linguistique outillée, « linguistique expérimentale »…) ou anciens ; leurs impacts épistémologiques sur ce qu’est décrire / analyser / modéliser une langue (choix de l’objet, statut des observations, conceptions sous- jacentes de la langue) ;
– l’interface entre la linguistique française et les autres disciplines (philosophie, sociologie, psychologie, neurosciences…) ; les problèmes d’interdisciplinarité ;

– la réflexion épistémologique et sociologique sur l’évolution, actuelle ou passée, du domaine ; conditions de développement des recherches, entre fractionnement et synthèse ; poids des contingences contextuelles, des facteurs technologiques et institutionnels.

Organisation générale

Franck Neveu, Sorbonne Université
Sophie Prévost, CNRS/ENS-PSL/Sorbonne Nouvelle, Lattice Agnès Steuckardt, Université Paul Valéry-Montpellier 3 Gabriel Bergounioux, Université d’Orléans
Gilles Philippe, Université de Lausanne
Gilles Merminod, Université de Lausanne

Comité local d’organisation

Lorenza Mondada (Bâle), Anne-Gaëlle Toutain, Sandrine Zufferey (Berne), Gilles Corminbœuf, Richard Huyghe (Fribourg), Isabelle Charnavel, Christopher Laenzlinger(Genève), Marie-Hélène Côté, Rudolf Mahrer (Lausanne), Laure Anne Johnsen, Corinne Rossari (Neuchâtel), Marguerite Dallas, Tabea Ihsane et Elisabeth Stark (Zurich).

Remarques sur l’évaluation des propositions

Le Congrès Mondial de Linguistique Française est la manifestation internationale de référence sur et pour la linguistique française qui se caractérise par une procédure exigeante en matière d’évaluation des communications présentées au congrès :

  • Les propositions de communication ne sont pas des résumés mais de véritables articles (10 pages minimum, 15 pages maximum) comprenant une bibliographie ;
  • La gestion des propositions, de leur répartition entre comités thématiques et au sein des comités thématiques s’effectue via une plateforme de gestion de congrès scientifique ;
  • La publication des actes est assurée par EDP – http://www.edpsciences.org (publication des actes sur www.linguistiquefrancaise.org) ;
  • L’évaluation des propositions est faite par des experts au moyen d’une grille unifiée et après une anonymisation des soumissions ;
  • Les communications acceptées font l’objet d’une publication en version intégrale dans les actes ;
  • Les actes et le lien vers les résumés seront accessibles à l’ouverture du congrès.