Appel à contributions : Lexis – Journal in English Lexicology, Re-thinking frozenness and variability / Vers une redéfinition du (dé)figement

Appel à contributions : Lexis – Journal in English Lexicology, Re-thinking frozenness and variability / Vers une redéfinition du (dé)figement

Lexis – Journal in English Lexicology mettra en ligne en 2025 son numéro 26, dirigé par Vincent Hugou (Sorbonne Université, France) et Mathilde Pinson(Université Sorbonne Nouvelle, France). Celui-ci sera consacré à la thématique « Vers une redéfinition du (dé)figement ».

Vers une redéfinition du (dé)figement

La définition d’une séquence figée peut se limiter à une expression polylexicale phrastique (par exemple, un énoncé proverbial), ou infra-phrastique (par exemple, un composé nominal, une locution), qui est identifiable par sa fixité morpho-syntaxique, sa non-compositionnalité et parce qu’elle est souvent aussi le lieu de fixation de représentations culturelles. La place dans la langue des séquences figées, par rapport aux séquences libres (avec plus de 50% d’expressions préfabriquées dans le discours oral et écrit, selon Erman & Warren [2000]), souligne qu’il ne s’agit nullement d’un phénomène marginal et les nombreuses études à leur sujet le montrent abondamment (par exemple, Gross [1988], Mejri [2013], pour le français ; Brinton & Traugott [2005], pour l’anglais). Le défigement est, quant à lui, traditionnellement perçu comme le corollaire du figement. C’est en effet parce qu’il y a figement qu’il devient possible d’apprécier le défigement, c’est-à-dire la transgression de certains blocages syntaxiques et, prototypiquement, un retour à un sens littéral. Le figement relèverait ainsi de la langue et le défigement du discours.

Cependant, se cantonner à une définition traditionnelle du figement et du défigement risque de donner une vision trop réductrice du phénomène. Dans ce numéro 26 de Lexis, nous nous proposons de reconsidérer à nouveaux frais ces deux notions.

Figement et défigement se trouvent souvent dans une dynamique constante. La plupart des études sur le figement s’accordent à reconnaître qu’il existe un continuum entre séquences libres et séquences figées et que les critères de reconnaissance d’une expression figée sont souvent à déterminer au cas par cas. Par exemple, pour le français, Guimier & Oueslati [2006] mettent en place une batterie de tests ad hoc pour évaluer le degré de figement d’une famille de constructions « verbe+adjectif invarié » (par exemple, boire sec, tourner court). Ils montrent également que certaines occurrences existent à la fois sous forme figée ou sous forme non figée, en fonction du contexte (jouer subtil = jouer subtilement ou (ne pas) jouer subtil = (ne pas) y aller par quatre chemins).

En outre, une expression défigée dans le fil du discours peut être l’annonce d’une expression figée nouvelle, qui va se fixer en langue ; il serait alors envisageable de parler de séquence « refigée », laquelle peut être à nouveau défigée, et ainsi de suite. C’est donc souvent en diachronie que l’on peut entrevoir la genèse du figement de certaines expressions (voir par exemple, by the way, Traugott [2020]). Cependant, il arrive aussi qu’une expression figée soit détournée de manière ponctuelle, uniquement à des fins ludiques (voir Moon [1988]). Il reste néanmoins impossible d’affirmer définitivement que ce qui a été détourné dans le fil du discours ne sera pas exploité plus tard comme base d’un nouveau défigement. Par exemple, l’expression figée worn out s’est vue défigée lorsque des éléments nominaux ont été insérés à la place de worn – d’abord surtout des noms liés à une activité (shopped out), puis des noms d’humains (peopled out) et de substances (sugared out), etc. Elle s’est alors petit à petit refigée autour d’exemplaires, c’est-à-dire de modèles productifs et interprétatifs. Par exemple, coffeed out constitue un exemplaire conventionnalisé, qui possède à présent une entrée dédiée dans les dictionnaires. Cette forme sert sans doute de base à d’autres formes liées sémantiquement : ice-teaed out, energy drinked out, etc. (Hugou [2013]).

Si les deux notions de figement et de défigement sont souvent pensées comme un ensemble vivant et évolutif, certaines expressions se prêtent pourtant moins que d’autres au défigement. Ainsi la locution all of a sudden fait l’objet d’un double blocage sur l’axe syntagmatique et sur l’axe paradigmatique ; on aurait alors affaire à un cas d’« hyperfigement », de « figement absolu ».

Se posent également des questions de délimitation des notions de figement et de défigement. L’accession au statut de séquence figée se détermine traditionnellement en fonction du nombre de critères applicables. Par exemple, Benson [1985] place les collocations à mi-chemin entre les expressions figées et les combinaisons libres, au motif qu’elles constituent des groupements sémantiques transparents (par exemple, high altitude, high wall). Pourtant, dans high wind ou high hopes le collocatif high s’emploie métaphoriquement par rapport à l’autre élément et les combinaisons sont partiellement compositionnelles. Ce sont en ce sens des séquences figées (ou au moins semi-figées). Villers [2010] partage cette position au sujet des proverbes, qui ont souvent été écartés des séquences figées, dans la mesure où nombre d’entre eux ont une interprétation littérale (par exemple, first come, first served). Il est donc important de garder à l’esprit le caractère scalaire du figement, tant sur le plan formel que sémantique. Parmi les indices de reconnaissance d’une expression figée peut également se rajouter le critère prosodique, car certaines expressions ont un contour intonatif qui leur est spécifique (voir Lacheret & Legallois [2013], Crystal [2019]).

Partant, il devrait être possible de postuler, à l’instar du figement, des degrés de défigement. À partir de quand commence-t-on à parler de défigement et où s’arrête le défigement ? Selon la définition traditionnelle en introduction, le défigement serait assimilable à une transformation, voire à une manipulation d’une séquence figée, qui permettrait le retour à une combinatoire libre et à un sens littéral. La question n’est pourtant pas si simple. En effet, sur le plan de la forme, il est communément admis que la non-insertion d’un élément au sein d’une séquence figée constitue un indice du figement. Il y a des exceptions à ce principe : ainsi, l’insertion d’un adjectif (he made some serious coin vis-à-vis de l’original he made coin), ou d’un adverbe à valeur modale (he made some really serious coin), n’attente pas à la structure interne de la séquence figée, donc ne constitue pas une preuve d’un quelconque défigement. Cela étant dit, à y regarder de plus près, l’adjonction d’un adjectif comme quick dans I’m going to go grab a quick forty winks fait aussi apparaître, dans le même temps, l’article indéfini a, qui n’était pas présent dans l’expression qui a servi de base, to grab forty winks. Pourrait-on commencer à parler de défigement, puisque la stabilité de la forme initiale a été bousculée ? Par ailleurs, le défigement peut-il s’opérer sans la moindre altération du signifiant de surface et simplement par ajout ? Il en va de l’expression consacrée over the moon dans I guess now you are over the moon, Mars, Jupiter and the whole galaxy (exemple cité dans Carter [2015]). Toutefois, il y aurait peut-être des éléments invariants qu’il n’est guère possible de modifier. Il suffit de songer au rythme binaire de nombreux proverbes, qui constitue un indice fort de reconnaissance des expressions parémiques.

Sur le plan du sens, la question des limites du défigement se pose également en cas de substitution synonymique (le blocage paradigmatique constituant un critère du figement), mais sans qu’il y ait retour au sens littéral. Par exemple, dans happy as a pig in mud/slop/shit/poo(p), le paradigme est ouvert et le locuteur « joue » sur la quasi-synonymie. Peut-on parler ici de défigement si le critère du retour au sens compositionnel n’est pas satisfait ? La situation est quelque peu différente dans force/elbow/shoulder/fight/cheat/cry your way through something. Il n’y a pas de substitution synonymique comme dans la comparaison imagée précédente, où le rapport sémantique est plus fort. Israel [1996] a démontré que les premières instanciations de cette construction ont émergé avec des verbes de mouvement sur le modèle de wend your way, et ils ont ensuite servi d’exemplaires. Cependant, si l’on veut rester raisonnable, on a peine à croire que le sujet parlant d’aujourd’hui a conservé à l’esprit l’occurrence wend your way lorsqu’il produit Rasselas dug his way out of the Happy Valley (exemple d’Israel, ibid.). Défige-t-il d’ailleurs une forme lexicalement spécifiée (son exemplaire à lui, qu’il a intériorisé), ou travaille-t-il sur un patron en partie schématique, par exemple ‘X one’s way through Y’ ? Et, en l’occurrence, s’il n’y pas de forme spécifique sous-jacente, en quoi la notion de « défigement » est-elle encore pertinente ?

En d’autres termes, il convient de s’interroger sur ce que le défigement recouvre et s’il y a lieu de le réserver aux détournements ludiques (cf. les « calembours syntaxiques » de Milner [1978], ou l’exploitation du défigement dans les productions médiatiques, comme dans le discours publicitaire, Grunig [1998]), ou s’il ne serait pas plus avantageux d’en donner une définition plus large.

Le figement et le défigement peuvent également être examinés du point de vue de la construction du sens. En effet, il est communément admis que le sens d’une séquence figée est saisi en bloc, mais il semble possible (et non contradictoire) d’avancer que la valeur de chacune des parties constitutives, qu’il s’agisse de morphèmes libres ou liés, a toujours son rôle à jouer dans le sens de l’expression, voire sur sa valeur pragmatique. De plus, certaines séquences figées contiennent des éléments « fossilisés », souvent témoins d’un état de langue plus ancien. Le proverbe there’s many a slip twixt cup and lip apparaît souvent, surtout en anglais américain, sous la forme there’s many a slip between the cup and the lip, tout comme la formule consacrée till death us do part qui est souvent reconfigurée sous une forme un peu plus canonique (ordre SVO), till death do us part. Si l’on part du principe qu’il s’agit de formes défigées dans une acception large de la notion de défigement (cf. les limites du défigement plus haut), et bien qu’il n’y ait pas de retour à un sens littéral, force est de constater que le locuteur peut parfois choisir de remanier une forme pour des raisons autres que ludiques. Dans le cas de ce proverbe et de cette formule religieuse, défigement et remotivation iraient alors de pair.

Plus généralement, la question de savoir comment une expression figée est réactivée ou ramenée à la conscience de celui qui doit la décoder mérite d’être posée. Plusieurs points d’accroche doivent-ils être présents pour reconnaître l’énoncé d’origine ? Quel rôle donner au co(n)texte ? Des expériences psycholinguistiques ont montré que ces réactivations sont d’autant plus faciles qu’elles interviennent à la finale des expressions figées (Denhière & Verstiggel [1997 : 139]).

Enfin, peut-on parler de défigement si l’intention communicative du sujet qui défige n’est pas perçue ? La double lecture que devrait déclencher le nom d’un restaurant de nourriture asiatique, Absolutely Phobulous, n’est pas possible si le sujet interprétant n’a pas l’énoncé d’origine, Absolutely Fabulous, une série télévisée britannique en vogue il y a environ 25 ans.

L’étude du figement et du défigement déclenche enfin des questions d’ordre terminologique et, en conséquence, conceptuel. Tournier & Tournier [2009 : 151] considèrent que ces concepts sont non opératoires, sinon insatisfaisants et gagneraient à être remplacés par « lexicalisation ». Un grand nombre d’autres notions connexes sont d’ailleurs aussitôt convoquées, dès lors que l’on s’intéresse au figement et au défigement.

  • Pour les séquences figées, on citera, entre autres, les chunks, les constructions (au sens des Grammaires de construction, Goldberg [1995], [2006]), les formules, l’idiomaticité, la lexicalisation, la locutionnalité, les unités phraséologiques, les unités préfabriquées, etc.

  • Pour le défigement, on peut citer l’anti-lexicalisation (Brinton & Traugott [2005]), la créativité (telle que définie par Bauer [1983]), la délexicalisation, la désautomatisation (Gonzáles-Rey [2015]), le détournement, la recompositionnalisation (Pinson [2023]), etc.

Il peut être alors intéressant de voir, comme l’a déjà fait Mejri [2006], par exemple, si tous ces termes sont superposables au figement et au défigement, ou si chacun renvoie en réalité à des distinctions plus fines. Ainsi, pour ne prendre que deux exemples, si le concept de « lexicalisation » est pris au sens d’inscription d’une expression dans le répertoire d’une communauté, alors le figement peut s’assimiler à la lexicalisation (position soutenue par exemple par Lehmann & Martin-Berthet [2008 : 222]). A l’inverse, si le terme est pris au sens de transformation d’une expression grammaticale en une expression lexicale (par exemple chez Brinton & Traugott [2005]), les deux concepts ne sont pas synonymes. Une comptine (eenie meenie miney mo, catch a tiger by the toe, etc.) est figée formellement, sémantiquement et culturellement, mais ne relève pas du lexique au sens étroit du terme. Il y a aussi lieu de se demander si une construction, au sens des Grammaires de construction, réfère en définitive au même objet linguistique qu’une expression figée.

Ces paragraphes montrent à quel point le domaine du figement et du défigement est vivant, rempli d’aspects à débattre (en raison notamment des points de contact avec d’autres notions), et de principes à consolider (mieux appréhender les mécanismes du défigement, par exemple). Les pistes qui suivent sont alors des suggestions non exclusives et non exhaustives :

  • Cadre théorique et figement/défigement : quelles sont les théories les plus à même de rendre compte du figement et du défigement ?

  • Mise en regard des concepts afférents (lexicalisation, etc.) avec figement et défigement : points de contact, différences.

  • Limites de l’objet d’étude : où commencent et où s’arrêtent le figement et le défigement ?

  • Reconnaissance d’une expression figée ou défigée : y a-t-il une « grammaire » du défigement (un phénomène qui n’est pas dépourvu de systématicité), ou faut-il y voir un ensemble de manipulations qui n’obéit qu’à la volonté de celui qui défige ? Certaines expressions sont-elles plus aptes à être défigées ? La question des éléments cotextuels favorisant le défigement pourrait également se poser.

  • Figement et défigement et calcul interprétatif : indices qui permettent de reconnaître l’énoncé d’origine, rôle du co(n)texte.

  • Fonctions pragmatiques du défigement. Défigement et genres de discours : discours publicitaire, politique (slogans, noms de partis politiques) ; humour et figement.

Les analyses systématiques, à partir d’exemples concrets (une famille de locutions par exemple) et/ou qui proposeront des mises au point sur les notions de figement et défigement, voire qui mettront en débat les notions de figement et défigement avec des notions connexes (lexicalisation, etc.) seront les bienvenues. Une approche contrastive entre l’anglais et d’autres langues peut également permettre de déterminer si toutes les langues sont régies par les mêmes mécanismes.

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Villers, Damien. 2010. Les modalités du détournement proverbial : entre contraintes et libertés. Modèles linguistiques 62.

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